À quelques jours de l’investiture de Donald Trump pour son second mandat présidentiel, Melania Trump s’apprête à retrouver la Maison-Blanche. Entre indépendance assumée et engagement politique mesuré, elle entend marquer ce mandat d’une empreinte différente, tout en jonglant entre ses responsabilités personnelles et officielles.
Un retour calculé à Washington
Melania Trump a récemment confirmé qu’elle emménagerait à la Maison-Blanche, tout en conservant une certaine flexibilité dans ses déplacements. « Je serai à la Maison-Blanche, mais quand j’aurai besoin d’être à New York ou à Palm Beach, c’est là que je serai », a-t-elle expliqué lors d’une interview accordée à Fox News.
Ce choix s’explique notamment par les études universitaires de son fils Barron, qui réside à New York. « Ma priorité est d’être une mère, une Première dame et une épouse », a-t-elle précisé, mettant en avant sa volonté de concilier vie familiale et obligations publiques. Cette organisation tranche avec son premier mandat, où elle avait été critiquée pour son absence prolongée de Washington.
Une voix indépendante au sein de la Maison-Blanche
Melania Trump n’hésite pas à souligner son indépendance, même face aux décisions de son mari. « Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que mon mari dit ou fait. Je lui donne des conseils, parfois il m’écoute, parfois non, et c’est bien ainsi », a-t-elle déclaré. Cette affirmation reflète une posture qu’elle a adoptée dès son premier mandat, notamment dans son livre Melania, publié en 2024, où elle s’était positionnée en faveur du droit à l’avortement, en opposition avec les politiques conservatrices de Donald Trump.
La Première dame a également exprimé son souhait de relancer son initiative « Be Best », un programme visant à promouvoir le bien-être des enfants et à lutter contre le cyberharcèlement. « contre le cyberharcèlement. « Lors de mon premier mandat, je n’ai pas reçu beaucoup de soutien, mais les choses ont changé », a-t-elle affirmé, évoquant les récents partenariats de son mari avec des figures influentes comme Elon Musk et Jeff Bezos. Cette initiative, qui avait suscité un accueil mitigé par le passé, pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique grâce à ces alliances stratégiques.
Une influence discrète mais stratégique
Alors que Donald Trump débute son second mandat, Melania Trump pourrait jouer un rôle plus influent, notamment en l’absence d’Ivanka Trump, autrefois omniprésente à la Maison-Blanche. Selon Stéphanie Grisham, ancienne porte-parole de la Maison-Blanche, Melania est « bien plus stratégique et influente qu’elle ne le laisse paraître ». Cette proximité exclusive avec le président pourrait faire d’elle une conseillère clé, bien qu’elle préfère opérer dans l’ombre.
Son style réservé, qui contraste avec l’approche plus flamboyante de son mari, pourrait devenir un atout majeur pour maintenir une certaine stabilité au sein de l’administration Trump. Cette dualité entre discrétion publique et influence en coulisses pourrait redéfinir son rôle au cours des quatre prochaines années.
Melania Trump, une Première dame à suivre
Entre ses ambitions personnelles et son indépendance revendiquée, Melania Trump s’apprête à aborder ce second mandat avec une nouvelle approche. Son engagement dans « Be Best » et sa capacité à naviguer entre ses différentes responsabilités montrent une volonté de s’affirmer tout en restant fidèle à ses priorités personnelles.
Alors que les regards se tournent vers Washington, son rôle au sein de cette administration sera scruté de près. Melania Trump semble déterminée à marquer cette nouvelle étape de son empreinte, mêlant pragmatisme et discrétion. Une chose est sûre : la Première dame ne se contentera pas d’être une figure d’apparat, mais ambitionne de jouer un rôle significatif, tant sur le plan personnel que public.
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