Une controverse éclate suite aux propos déplacés de Jordi Castell, présentateur chilien, à l’encontre de la candidate mexicaine au Miss Univers 2024. Licencié par la chaîne Chilevisión, Castell fait également face à des actions légales de l’organisation du concours. Retour sur une affaire qui secoue le monde du divertissement et des médias.
Des propos qui suscitent l’indignation
Lors de la retransmission du concours Miss Univers 2024 sur Chilevisión, le présentateur chilien Jordi Castell a provoqué un tollé en insinuant que María Fernanda Beltrán, Miss Mexique, aurait atteint le Top 5 grâce à des « faveurs sexuelles ». Ses propos, tenus en direct, ont rapidement suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont exprimé leur soutien à la candidate mexicaine et condamné les commentaires sexistes du présentateur.
« La Raquel, conductrice du programme où je travaille, a dit que c’était une question très douteuse lorsqu’elle a participé. Va savoir, si la Mexicaine s’est couchée avec quelqu’un », a déclaré Castell, des propos qui ont été qualifiés d’inacceptables par ses collègues et par la communauté en ligne.
Une réponse ferme de Miss Univers et de Chilevisión
Face à la controverse, l’organisation de Miss Univers et la chaîne Chilevisión ont rapidement réagi. Dans un communiqué officiel, le concours a annoncé des actions légales contre Castell, affirmant leur engagement envers le respect et l’éthique. « Ces ressources juridiques nous aideront à défendre nos standards et à maintenir la justice », a déclaré l’organisation.
De son côté, Chilevisión a confirmé le licenciement de Jordi Castell et a souligné son intention de réévaluer ses futurs choix d’invités afin de garantir que ceux-ci partagent les valeurs du programme et du canal. « Merci, parce qu’aux femmes, ON NE LES INVENTE PAS, NE LES TOUCHE PAS ET SURTOUT, NE LEUR MANQUE PAS DE RESPECT. Merci, Miss Univers Mexique », a ajouté l’organisation dans un message soutenant María Fernanda Beltrán.
Jordi Castell contre-attaque
Malgré les critiques et les sanctions, Jordi Castell ne semble pas prêt à se rétracter. Dans une interview accordée au média chilien Pagina 7, le photographe et présentateur s’est montré confiant face à la menace d’actions légales. « Il n’est pas prouvé que ces actions soient légales. Il y a des actions médiatiques, et nous verrons si les actions juridiques peuvent aller au bout de ce qu’elles promettent, car, apparemment, elles ne le peuvent pas », a-t-il déclaré.
Castell a également affirmé qu’il ne comptait pas présenter d’excuses, qualifiant ses propos de « humour mal compris ». « Si les gens n’ont pas saisi cela comme une plaisanterie, c’est dommage pour eux. Je ne vais pas m’excuser pour quelque chose d’aussi ridicule », a-t-il ajouté. Selon lui, les avocats se chargeront de la situation, et il semble déterminé à tester les limites des démarches juridiques annoncées par Miss Univers.
Un impact sur les médias et les concours de beauté
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias et les grandes organisations de divertissement dans la gestion des comportements et des discours inappropriés. Alors que les réseaux sociaux amplifient les réactions du public, les entreprises sont de plus en plus poussées à réagir rapidement et à adopter des mesures fermes.
Pour Miss Univers, cet incident rappelle l’importance de maintenir un environnement respectueux pour les participantes, tout en soulignant leur engagement en faveur de la diversité et de la représentation. Pour Chilevisión, le licenciement de Jordi Castell marque une volonté de redéfinir les normes attendues de ses collaborateurs, en phase avec les évolutions sociétales.
Alors que les démarches judiciaires s’annoncent, il reste à voir comment cette affaire influencera les relations entre les médias, les personnalités publiques et les grandes organisations. La controverse autour de Jordi Castell pourrait marquer un tournant dans la manière dont les propos sexistes et déplacés sont traités dans le domaine du divertissement.
Publications similaires :
- Maëva Coucke hospitalisée avant Noël : l’ex-Miss France rassure après une opération d’urgence
- Une romance inattendue : la Miss Universe Mato Grosso, 22 ans, en couple avec le chanteur Amado Batista, 73 ans
- Jessica Athayde, entre le blond et le brun : le conseil d’Herman José fait pencher la balance
- Louis Vuitton x Takashi Murakami : Le retour triomphal d’une collection culte avec Zendaya en égérie