À seulement 19 ans, Jade Benazech, Miss Languedoc, espère décrocher la couronne de Miss France 2025 ce samedi soir. Entre son accent chantant, son passé de sportive de haut niveau et son engagement humanitaire, la jeune femme incarne une candidate hors du commun. Retour sur son parcours, ses ambitions et les défis qu’elle a déjà surmontés.
Une identité forgée dans le Sud et le sport
C’est sur la scène du Futuroscope de Poitiers que Jade Benazech, première audoise à décrocher le titre de Miss Languedoc, tentera de succéder à Ève Gilles, Miss France 2024. Originaire de Narbonne, la jeune femme de 1m82, connue pour son sourire naturel et ses yeux noisette, revendique fièrement ses racines et son accent méridional qui, selon elle, « représente bien le Languedoc ».
Issue d’une famille où le sport occupe une place centrale, Jade a suivi les traces de son père, Frédéric Benazech, ancien rugbyman professionnel. Elle-même handballeuse en Nationale 2, Jade a mis sa carrière sportive entre parenthèses pour vivre pleinement l’aventure Miss France. « J’ai toujours été compétitrice, que ce soit sur le terrain ou sur scène », confie-t-elle.
Une résilience face aux épreuves
Le parcours de Jade n’a pas été sans embûches. Victime de harcèlement scolaire durant son adolescence, notamment en raison de sa taille et de ses lèvres pulpeuses, elle a su transformer ces critiques en force. « Petite, je n’aurais jamais imaginé me présenter à Miss France. Aujourd’hui, c’est une revanche personnelle », explique-t-elle. Face aux rumeurs persistantes sur une chirurgie esthétique, Jade reste imperturbable : « Mes lèvres sont 100 % naturelles. J’en entends parler depuis des années, mais cela ne m’atteint plus. »
Un engagement sincère pour les autres
Au-delà de son apparence, Jade Benazech se distingue par ses valeurs et son envie d’aider les autres. Étudiante en soins infirmiers à Toulouse, elle rêve de travailler en bloc opératoire et de se spécialiser en gérontologie. « J’ai toujours voulu aider les personnes âgées, qu’elles soient en bonne santé ou non. Nous avons tant à apprendre d’elles », déclare-t-elle avec conviction.
Son engagement ne s’arrête pas là : Jade est également marquée par ses souvenirs d’enfance passés au Burkina Faso, où sa mère dirigeait une association humanitaire. « L’Afrique représente de bons moments pour moi. J’aimerais un jour partir à l’étranger pour aider des orphelins », confie-t-elle, empreinte d’une maturité rare pour son âge.
Une famille unie et un soutien sans faille
Si Jade aborde la finale avec sérénité, ses proches, eux, avouent être bien plus nerveux. Son père, Frédéric Benazech, a confié : « Nous, les parents, sommes bien plus stressés qu’elle. Jade est tellement naturelle et déterminée, c’est une vraie fierté pour nous. » Famille et amis, venus de Toulouse et de Bédarieux, sont réunis à Poitiers pour la soutenir. « Quoi qu’il arrive, elle a déjà accompli un parcours incroyable », ajoute-t-il.
Pour Jade, l’aventure Miss France est bien plus qu’une simple compétition. « Cela m’a permis de prendre confiance en moi, d’apprendre à m’assumer et de rencontrer des personnes formidables », explique-t-elle. Quelle que soit l’issue de la soirée, la jeune femme est déterminée à profiter pleinement de cette expérience unique.
Un défi ultime sous les projecteurs
Avec plus de 7 millions de téléspectateurs attendus devant leur écran, la pression est à son comble. Jade Benazech fait partie des favorites, mais elle devra convaincre le jury et le public face à des candidates tout aussi talentueuses. Son naturel et sa joie de vivre pourraient faire la différence ce soir. « Si vous aimez mon authenticité et ma spontanéité, mobilisez-vous », lance-t-elle à ses soutiens.
La finale, diffusée en direct sur TF1 et animée par Jean-Pierre Foucault, culminera avec l’annonce de la gagnante peu après minuit. Jade, qui se dit prête à relever tous les défis, espère également participer à Miss Univers si elle décroche la couronne. Cependant, fidèle à son humilité, elle conclut : « Gagner serait un rêve, mais quoi qu’il arrive, cette aventure restera gravée dans ma mémoire. »
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