Charlotte Le Bon s’est imposée comme une figure incontournable du cinéma, mais son ascension n’a pas été de tout repos. Avant de briller dans la saison 3 de The White Lotus, l’actrice a connu les coulisses plus sombres du mannequinat. Dans une interview récente, elle revient sur les discriminations et les désillusions de cette industrie, tout en partageant sa renaissance artistique.
Un rêve qui vire au cauchemar
Révélée à 16 ans dans les rues de Montréal, Charlotte Le Bon semblait destinée à une carrière de mannequin prometteuse. Pourtant, malgré des campagnes prestigieuses comme celle du parfum Lolita Lempicka en 2010, elle se heurte rapidement à la brutalité du milieu. Invitée de C à Vous le 13 mars, elle confie : « On m’a dit que j’étais trop petite, trop grasse. J’ai compris que je ne défilerais jamais. »
Mais au-delà des jugements physiques, c’est l’isolement qui la marque le plus : « Voyager tout le temps, ne parler à personne, être un simple produit… J’ai compris très vite que ce monde n’était pas fait pour moi. » Une désillusion qui la pousse à chercher un nouvel espace d’expression.
« The White Lotus » : une revanche artistique
Dans The White Lotus, Charlotte Le Bon campe Chloé, une ex-mannequin qui profite de la fortune de son compagnon, interprété par Jon Gries. Un rôle qu’elle a su personnaliser, allant jusqu’à insister pour conserver son accent québécois : « C’est important d’apporter de l’authenticité, surtout dans une industrie qui pousse à se fondre dans un moule. »
Ce personnage résonne avec son propre passé, mais marque surtout un tournant : « Jouer dans cette série, c’est comme prendre une revanche sur cette époque où je n’avais pas voix au chapitre. » Une affirmation de soi qui s’inscrit dans un parcours artistique plus large, entre cinéma, télévision et illustration.
Un regard acéré sur le mannequinat
Charlotte Le Bon dénonce avec force les normes esthétiques rigides de la mode. « C’est l’un des rares métiers où l’on peut commenter librement le physique de quelqu’un, et ce n’est jamais pour du positif. » Elle rappelle que les critiques incessantes ne sont pas sans conséquence : anxiété, manque de confiance en soi, et un sentiment perpétuel de ne jamais être assez bien.
Dans un entretien avec 7 Jours en 2022, elle expliquait déjà : « Le mannequinat, c’est faire partie d’une industrie qui te fait croire que tu es unique, alors qu’elle cherche juste à te remplacer. » Une lucide remise en question d’un monde où l’image prime sur l’humain.
Un modèle d’authenticité
En se livrant sans filtre sur ses expériences, Charlotte Le Bon ne se contente pas de raconter son parcours : elle remet en question les standards d’une industrie qui peine à évoluer. Son passage à The White Lotus est plus qu’un simple rôle : c’est une affirmation de soi et une déclaration d’indépendance.
Avec son talent et son franc-parler, elle incarne une nouvelle voix dans le paysage artistique. Une voix qui ne cherche plus à plaire à tout prix, mais à être entièrement elle-même.
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