Léon Hesby illumine Los Angeles avec son premier concert

Léon Hesby, fils de Patrick Bruel et Amanda Sthers, choisit de briller sous un pseudonyme unique pour lancer sa carrière musicale. À seulement 19 ans, il se démarque sur les scènes de Los Angeles avec un style résolument moderne, tout en rendant hommage à ses origines familiales.

Pourquoi avoir choisi le nom « Hesby » ?

Pour ses débuts dans l’industrie musicale, Léon Hesby a pris la décision de ne pas utiliser le nom de famille de son père, Benguigui, ni son célèbre pseudonyme, Bruel. « Le ‘S’ pour Sthers et le ‘B’ pour Bruel. Ce sont les deux lettres qui structurent ce nom », a-t-il expliqué dans un entretien avec Gala. Ce choix incarne sa volonté de tracer une voie artistique autonome, à l’écart de l’immense notoriété de son père.

Installé à Los Angeles, Léon mise sur une scène internationale où il peut évoluer sans l’étiquette de « fils de ». « Aux États-Unis, je pars de zéro, sans aucun passe-droit. Mon père est très peu connu ici, et c’est tant mieux. Je veux savoir ce que je vaux tout seul », confie-t-il. Une démarche qui illustre son ambition et son désir d’authenticité.

Des débuts remarqués sur scène

En décembre dernier, Léon Hesby a fait ses premiers pas sur scène au théâtre Raymond Kabbaz, une salle intime de 220 places à Beverly Hills. Devant un public enthousiaste, il a interprété plusieurs morceaux, dont le titre « I Wish You The Best », co-écrit avec son père. « Un jour, je l’ai chantée à mon père, il a pris sa guitare et a proposé un refrain avec l’idée d’une note qui apporte toute la magie à cette chanson », raconte Léon.

Parmi les spectateurs, Patrick Bruel n’a pas caché sa fierté : « J’ai été bluffé par son aisance, son exigence, sa relation au public . C’est un performeur. Il n’a que 19 ans, et le public présent l’a ressenti avec intensité », a-t-il déclaré. Ce soutien familial, tout en restant en retrait, renforce la confiance du jeune artiste dans ses premiers pas professionnels.

Un style musical qui s’émancipe des codes familiaux

Contrairement à son père, dont les ballades françaises comme « Alors regarde » ou « Place des grands hommes » sont devenues des classiques, Léon Hesby s’oriente vers un univers musical marqué par la pop et la dance. Ses compositions, majoritairement en anglais, témoignent de son intention de séduire un public global. « Say to Me », son premier single, reflète cette identité sonore dynamique. Avec des rythmes entraînants et des chorégraphies bien pensées, ce titre a déjà accumulé plusieurs milliers de vues sur YouTube, un début prometteur pour une carrière naissante.

Malgré ses choix artistiques distincts, Léon reste profondément influencé par son père. Il se remémore avec émotion les concerts de Patrick Bruel auxquels il assistait enfant : « À quatre ans, je regardais mon père sur scène, fasciné par l’énergie qu’il dégageait et la connexion avec son public ». Aujourd’hui, Léon aspire à recréer cette même magie scénique, mais avec une approche qui lui est propre.

Une carrière en devenir, entre les États-Unis et la France

Avec des débuts remarqués à Los Angeles, Léon Hesby espère d’abord conquérir le public américain avant de s’attaquer à la scène française. « Si je faisais le chemin inverse, on me décrirait en tant que fils de… Ce n’est pas mon projet », explique-t-il. Ce choix stratégique, bien qu’exigeant, témoigne d’une maturité rare pour un artiste si jeune.

Alors que Patrick Bruel a récemment vu sa maison californienne touchée par les incendies dévastateurs, il reste un soutien inestimable pour son fils. « Mon privilège réside dans le fait que j’ai la chance d’avoir ses conseils et qu’il est un artiste que j’ad mire », confie Léon. Ce lien familial, bien que discret, offre une base solide sur laquelle il peut s’appuyer tout en affirmant son indépendance créative.

À seulement 19 ans, Léon Hesby démontre une ambition et une vision claires pour son avenir artistique. Avec un style musical moderne, une stratégie réfléchie et un désir sincère de se bâtir une identité propre, il semble prêt à relever les défis d’une industrie exigeante. Tandis qu’il cherche à séduire un public international, ses débuts prometteurs à Los Angeles montrent que son potentiel ne fait que commencer à éclore. La scène musicale, entre les États-Unis et la France, pourrait bien voir émerger une nouvelle étoile.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Clara Lemouq

Clara Lemouq

Moi c’est Clara ! Passionnée de beauté depuis toujours, j’ai fait de ma curiosité et de mon amour pour les soins et le maquillage une vraie mission : vous accompagner dans votre quête d’éclat et de bien-être. Diplômée en cosmétologie, j’adore dénicher les dernières tendances, tester des produits, et partager des astuces simples pour sublimer votre quotidien. Mon objectif ? Vous montrer que la beauté est accessible à tous et qu’il suffit de trouver ce qui vous correspond vraiment.