Miss France 2025 : Angélique Angarni-Filopon face au cyberharcèlement, une indignation nationale

Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, subit depuis son élection une vague de cyberharcèlement sans précédent. Invitée sur le plateau de « Quelle époque ! », elle s’est exprimée sur les répercussions personnelles et familiales de ce harcèlement. La Société Miss France et plusieurs figures publiques appellent à un changement urgent pour endiguer le phénomène.

Une Miss France sous le feu des critiques en ligne

Depuis son couronnement le 14 décembre 2024, Angélique Angarni-Filopon, originaire de Martinique et âgée de 34 ans, est la cible de nombreux commentaires haineux. Ce chiffre, qui fait d’elle la Miss France la plus âgée de l’histoire, a suscité des critiques acerbes sur les réseaux sociaux. Lors de son passage sur France 2, elle a confié : « J’ai malheureusement lu parce que je veux bloquer ces personnes ». Elle a également évoqué l’impact de cette situation sur ses proches, notamment ses jeunes neveux. « Mon plus grand neveu a 13 ans. Il est en pleine période de préparation pour le brevet. Tout ceci le touche énormément », a-t-elle expliqué.

Critiquant l’anonymat et l’impunité qui règnent sur les réseaux sociaux, elle a déclaré : « Je ne dirais jamais à quelqu’un dans la rue : “Je n’aime pas ton chapeau”. Ce n’est pas mon chapeau », soulignant l’absurdité de ces jugements arbitraires. Ce témoignage met en lumière la banalisation des propos violents en ligne.

Une réaction ferme de la Société Miss France

Des mesures juridiques pour contrer les abus.

La Société Miss France a réagi sans délai pour défendre sa représentante. Par le biais d’une publication sur Instagram le 20 décembre 2024, Frédéric Gilbert, président de l’organisation, a fermement condamné cette « vague de harcèlement et de commentaires haineux ». « Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours, ni dans notre société, et seront tous signalés aux autorités compétentes », a-t-il affirmé. Il a également rappelé que « le harcèlement et le cyberharcèlement sont punis par la loi », promettant des actions concrètes pour lutter contre ces dérives numériques.

Cette déclaration a été soutenue par plusieurs personnalités publiques. Bruno Guillon, animateur de Fun Radio, a exprimé son indignation après avoir reçu Angélique dans son émission. « C’est avec effarement et peine que j’ai découvert sur nos réseaux certains commentaires haineux à l’encontre de la nouvelle Miss France. […] Je ne peux tolérer de tels propos injurieux, parfois même racistes, sur nos pages ! », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.

Un problème récurrent dans le concours Miss France.

Les attaques subies par Angélique Angarni-Filopon ne sont pas une première dans l’histoire du concours. En 2024, Ève Gilles, Miss France de cette année-là, avait été prise pour cible en raison de sa minceur et de sa coupe de cheveux jugée « atypique ». « Nous les Miss, on prend cher », a ironisé Angélique lors de son intervention sur France 2, dénonçant la récurrence de ce type de critique envers les lauréates.

Un appel à une prise de conscience nationale

Cette affaire relance un débat crucial : celui de la responsabilité sur les réseaux sociaux. Angélique Angarni-Filopon a utilisé sa tribune pour sensibiliser le public aux conséquences de ces attaques. « Personne ne devrait subir ce type de violence », a-t-elle déclaré, espérant encourager une réflexion collective sur l’importance d’une communication respectueuse en ligne.

La Société Miss France, quant à elle, continue de signaler les contenus haineux et de collaborer avec les autorités pour engager des poursuites contre les auteurs de ces propos. L’exemple d’Angélique illustre la nécessité d’une régulation plus stricte des plateformes numériques et d’une responsabilisation des utilisateurs. Ce combat dépasse le cadre personnel et met en lumière les dangers d’un cyberespace où l’anonymat favorise les comportements toxiques.

Alors que les démarches judiciaires se poursuivent, cette affaire incite à repenser profondément la manière dont les réseaux sociaux sont utilisés. L’enjeu est de taille : protéger les individus contre les abus, mais aussi préserver un espace numérique plus sain et équilibré, où le respect est la norme et non l’exception.

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Clara Lemouq

Clara Lemouq

Moi c’est Clara ! Passionnée de beauté depuis toujours, j’ai fait de ma curiosité et de mon amour pour les soins et le maquillage une vraie mission : vous accompagner dans votre quête d’éclat et de bien-être. Diplômée en cosmétologie, j’adore dénicher les dernières tendances, tester des produits, et partager des astuces simples pour sublimer votre quotidien. Mon objectif ? Vous montrer que la beauté est accessible à tous et qu’il suffit de trouver ce qui vous correspond vraiment.